La Newsroom
L'actualité c'est chiant. Ici on essaie de rendre ça un peu moins chiant.

Depuis le 6 juin dernier et la prise de Mossoul, deuxième ville du pays, par les jihadistes de l’EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant),  l’Irak est au bord de l’implosion. Snackable dresse la liste des différentes forces en présence alors que le conflit, qui menace la stabilité du marché pétrolier, pourrait rapidement s’internationaliser.

Les Sunnites :

  • les tribus irakiennes : depuis la chute de Saddam, les tribus sunnites du nord-ouest de l’Irak, dont il était issu et qui étaient protégées par son régime, ont un comportement ambigu envers le nouveau pouvoir mis en place par les Occidentaux. Alliées des  forces US et de l’armée irakienne face aux jihadistes par l’intermédiaire des Sahwa, milices sunnites anti-jihad, leur situation s’est dégradée depuis le départ des américains en 2011, avant de prendre un tournant dramatique en décembre dernier. Des sunnites, opprimés par le gouvernement chiite, se sont révoltés en masse et ont pris la ville de Falloujah, proche de Bagdad, avec le soutien de l’EIIL, leur ancien ennemi.
  • l’EIIL : l’Etat islamique est né en Irak en 2006, à l’occasion de la fusion entre plusieurs groupes terroristes et des tribus sunnites. Battu dès la première année, le groupe s’est restructuré et a profité de la guerre civile syrienne en 2011 puis des excès du gouvernement chiite d’Al-Maliki en Irak pour se relancer en « jihadisant » les populations sunnites. L’entité s’est progressivement détachée d’Al-Qaïda pour prôner un jihad anti-chiite et la domination de l’ensemble du monde musulman. Brouillé avec l’armée syrienne libre et le Front Al Nosra (Al-Qaïda) en Syrie, l’EIIL s’est tourné en début d’année vers l’Irak, se renforçant en attaquant des prisons, en pillant les ressources des territoires occupés soumis à la charia et en s’accaparant le matériel abandonné par l’armée irakienne qui comprend des tanks et des hélicoptères de combat. De nombreux militaires irakiens ont également désertés pour rejoindre leurs rangs et retrouver les cadres de l’ancienne armée de Saddam. L’EIIL compte aujourd’hui près de 10 000 combattants en Irak.

IRAQ-UNREST-KIRKUK

Les Chiites :

  • l’Etat irakien : les chiites sont majoritaires en Irak, où ils représentent entre 65 et 70% de la population. Opprimée par le régime baasiste de Saddam, la majorité chiite revient aux pouvoir lors de sa chute et la mise en place de la démocratie. Ce retour au pouvoir est suivi d’une exclusion progressive des sunnites des postes administratifs, militaires ou politiques. Contre l’avis de nombreux parlementaires chiites, le Premier ministre Al-Maliki réprima par la force des manifestations demandant plus d’égalité à l’approche des élections législatives, arrêta le député sunnite Ahmad al-Alwani et tua son frère. De quoi faire basculer une large partie des sunnites dans le camps des jihadistes. Aujourd’hui le gouvernement irakien est dans une situation d’urgence alors qu’aucune majorité ne s’est détachée lors des élections et que l’armée est en déroute face à l’EIIL.
  • l’Iran : la République islamique d’Iran, pour qui l’avènement d’un « jihadistan » sunnite à ses frontières serait une menace mortelle, surveille avec attention les événements irakiens. Le régime chiite a déjà mobilisé les pasdarans, les troupes d’élite de la Garde républicaine, ainsi que ses milices de volontaires pour aller défendre les lieux saints présents en Irak et veiller au maintien du gouvernement d’Al-Maliki. L’Iran a en effet besoin d’une Irak pacifiée pour continuer à soutenir le président alaouite chiite Bachar el-Assad dans la guerre civile syrienne. De plus Téhéran, qui avait amorcé des discussions autour de son programme nucléaire avec les Occidentaux, pourrait en résolvant la crise irakienne faire un pas de plus vers sa réintégration dans la communauté internationale.

Iranian elite revolutionary guards march

Les Kurdes : opprimés par Saddam, les Kurdes ont obtenu via la constitution irakienne de 2005 l’autonomie de leur province. L’armée du Kurdistan irakien, la Peshmerga, équipée en armement moderne par les Etats-Unis apparaît aujourd’hui comme la principale force capable de s’opposer à l’avancée de l’EIIL en Irak. Pourtant les deux camps sont restés relativement neutres depuis l’offensive des jihadistes sur Mossoul : la Peshmerga s’est déployée dans les régions délaissées par l’armée irakienne afin de protéger les populations kurdes locales. Elle a ainsi mis la main sur Kirkouk, berceau historique du peuple kurde et entend profiter au maximum de la nouvelle situation. Son aide dans la résolution du conflit devrait se monnayer à prix d’or et conduire à encore plus d’autonomie, si ce n’est l’indépendance, pour les 7 millions de Kurdes vivant en Irak.

Les Occidentaux : les pays occidentaux payent maintenant leur attentisme face à la situation syrienne. L’offensive de l’EIIL, qui vise notamment les principaux sites pétroliers irakiens, risque de déstabiliser l’économie mondiale. Bagdad a demandé officiellement de l’aide aux USA. Si le déploiement de troupes au sol est exclu par Washington, des frappes aériennes censées contenir l’avancée des jihadistes pourraient être ordonnées. Mais la Maison Blanche n’a pour l’instant donné aucun signe d’une quelconque intervention alors que la situation fait l’objet d’une reprise politique du camps républicain qui fustige le départ des troupes US en Irak ordonné par Obama. Les Américains envisagent même de possibles coopérations avec les Kurdes ou avec l’Iran, ces deux entités ayant beaucoup à y gagner. Mais Israël ne peut qu’être inquiet de l’émergence d’une alliance, même provisoire, entre Washington et Téhéran, alors que le régime iranien finance le Hezbollah, ennemi juré d’Israël au Liban.

Crédit Photo : Trey Ratcliff & Getty image

L’Etat islamique en Irak et au Levant, actuellement en guerre contre les gouvernements irakiens et syriens, se distingue des autres organisations terroristes par un sens aigu et morbide de la communication.

Comme le ferait n’importe qu’elle entreprise cotée en bourse, l’EIIL publie chaque année un rapport des ses activités : dans la dernière édition dévoilée en mars 2014, on y apprend en 400 pages que l’organisation jihadiste a réalisé près de 10 000 opérations militaires en Irak depuis fin-2012, dont 1083 assassinats et 4465 attentats.  Une façon d’impressionner tant ses adversaires que ses soutiens financiers remarque l’analyste Alex Bilger pour le Figaro.

Mais la stratégie de communication de l’EIIL ne s’arrête pas là. L’organisation a tout compris du fonctionnement des réseaux sociaux et en a fait une arme de propagande et de terreur. Les prises de Mossoul et Tikrit ont été relayées en direct sur Facebook ou Twitter, ainsi que les exécutions de masses de civils ou de militaires chiites. Sur les 4500 prisonniers, 1700 auraient été exécutés selon leurs tortionnaires sunnites. C’est la première fois qu’un crime contre l’humanité est ainsi perpétré et documenté en direct par ses auteurs.

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Le matériel récupéré après la déroute de l’armée régulière irakienne est également à l’honneur, comme sur cette photo d’un des chefs de l’EIIL en train d’essayer un véhicule blindé.

Comble de l’horreur, les « community managers » de l’EIIL sont allés jusqu’à profiter de l’audience de la Coupe du monde brésilienne pour diffuser en masse les exactions : en fin de semaine dernière, lors de l’ouverture de la compétition, ils ont posté la photo de la tête décapité d’un fonctionnaire capturé avec la mention  » Ceci est notre balle… elle est en peau » assortie du hashtag #WorldCup.

Coup de tonnerre hier soir au Maracana avec la défaite de l’Espagne face au Chili (2-0) qui entraîne l’élimination de la sélection ibérique, championne du monde en titre. Incapables de développer leur jeu contre des Chiliens qui ont eux livré un match complet, les Espagnols n’ont semble-t-il pas réussi à se remobiliser après la claque administrée la semaine dernière par les Pays-Bas (5-1). Ce sont les deux premières défaites consécutives de l’Espagne en 89 matchs !

Difficile de croire que cette équipe espagnole ait perdu son football, elle qui écrasait encore une superbe équipe d’Italie il y a deux ans en finale de l’Euro ! Si certains cadres étaient à la rue – Casillas, souvent coupables sur les sept buts encaissés par la Roja en deux matchs ou Xavi Alonso, brouillon, devraient faire les frais de cette élimination – d’autres, à l’image d’Iniesta, ont répondu présents et avaient les cartes en main pour faire un beau parcours, aidés par la jeune génération des Azpilicueta ou Koke.

Mais plus que le mental ou la technique, c’est le physique qui manquait à nos voisins : on se rappellera longtemps de Robben, flashé à 37 km/h, qui a laissé le pauvre Sergio Ramos sur place. Rebelote face à la sélection sud-américaine où chaque course d’Alexis Sanchez mettait la défense espagnole en grand danger.

Real Madrid v Athletico Madrid - UEFA Champions League Final

Paradoxalement, la cause principale de la déroute espagnole en terre brésilienne pourrait être la domination de ses clubs en Europe : victoire du FC Séville en Ligue Europa et finale madrilène entre le Real et l’Atletico en Ligue des Champions.

Ajoutez à cela une course au titre en championnat aussi palpitante qu’épuisante entre ces deux derniers et le Barça et vous aurez un début d’explication aux traits tirés des Ramos et Xavi Alonso (Real), Piqué, Alba, Busquets, Xavi, Iniesta ou Pedro (Barcelone), Diego Costa et Koke (Atletico). Au total, 14 des 23 joueurs sélectionnés sont titulaires dans l’un de ces trois clubs, et au regard de ce mondial, on peut penser qu’ils auraient été plus à leur place en vacances, la Coupe à la télé.

Crédit Photo : Getty image

smartphone 3D d'amazon

Le géant de l’e-Commerce a annoncé ce soir un téléphone à interface 3D qui s’animera selon sa position par rapport au visage de l’utilisateur.

Certains comparent cette innovation à la révolution de l’écran tactile de l’Iphone en 2007

Il est vrai que depuis l’Iphone les amateurs d’innovation radicale sont restés sur leur faim et c’est compréhensible. A la vitesse où évolue la technologie aujourd’hui, nous nous attendons tous à des innovations révolutionnaires qui nous donnent l’impression de vivre dans le futur et il faut avouer que les scanners à empreintes digitales, les téléphones étanches ou les photos à 360°, c’est simpa mais ça ne casse pas non plus 3 pattes à un canard.

Il est donc assez logique de s’enflammer quand Amazon annonce son smartphone à écran 3D qui pourrait révolutionner la façon dont nous interagissons avec notre téléphone. En effet l’interface fait penser à un hologramme et Amazon a annoncé la possibilité de lancer des actions en inclinant le téléphone ce qui pourrait vraiment créer quelque chose de totalement nouveau en terme d’expérience utilisateur.

…Mais la 3D a quasiment déçu à chaque fois

La 3D a très souvent été annoncée comme « the next big thing » mais il faut reconnaître que son succès et son adoption restent très limités.

Il est donc normal de rester circonspect lorsque l’on nous annonce un smartphone 3D, on se souvient tous de la Nintendo 3DS qui a vu un certain nombre de joueurs tout simplement désactiver l’effet 3D jugé comme un gadget lassant à force.

Mais la technologie développée par Amazon soutenue par 4 caméras paraît réellement innovante et s’éloigne de ce que l’on voit habituellement en matière de 3D.

En effet la 3D ne sort pas réellement du téléphone mais au contraire donne un effet de profondeur,  jugez par vous même.

 

Ça peut marcher ?

La réussite d’un nouvel entrant sur le marché du smartphone relève quasiment aujourd’hui du miracle. Pas évident de trouver sa place au milieu des plus grands géants de la planète que sont Apple, Google et Samsung.

Comme l’a appris Facebook, être un géant des technologies ne garantit pas la réussite sur ce marché. Ainsi la toute puissance d’Amazon à elle seule ne suffira pas.

L’immense écosystème de produits et de biens culturels d’Amazon intégré dans le téléphone ne nous fera pas lâcher notre Iphone ou notre Samsung Galaxy. Non, la seule chose qui pourra faire marcher ce smartphone, c’est bel et bien sa 3D, si cette technologie est si impressionnante et qu’elle révolutionne les usages, tout le monde se jettera dessus à commencer par les passionnés de technologie qui attendent depuis 2007  la prochaine grande révolution.

Le reste du public pourra alors suivre ce qui attirera également les développeurs et alors la machine sera lancée et on l’aura notre saut dans le futur !

 

 

Après la chute de Mossoul la semaine dernière, la situation est toujours aussi critique en Irak où les jihadistes de l’Etat Islamique en Irak et au Levant sont aux portes de Bagdad. La fin de l’Irak pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l’ensemble du Moyen-Orient. Voici le pire scénario :

L’effondrement du gouvernement irakien

Péniblement mis en place par les Occidentaux après la chute de Saddam Hussein, le nouvel état irakien pourrait imploser sous la pression de l’offensive des jihadistes sunnites. Le pays est à l’image de Bagdad, divisé entre la majorité chiite et les minorités sunnites et kurdes.

Bagdad, mosaïque de quartiers de différentes origines où prolifèrent les armes, pourrait faire l’objet de violentes luttes communautaires qui entraîneraient la ville, les institutions et l’ensemble du pays dans le chaos. Des meurtres ont déjà été signalés par la  communauté sunnite qui pourrait ouvrir la ville aux combattants de l’EIIL.

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Les jihadistes prennent Bagdad, capitale d’un nouveau « jihadistan »

Après Mossoul, Tikrit ou Falloujah, Bagdad pourrait également tomber entre les mains des jihadistes. La prise de la capitale les renforcerait considérablement, comme à Mossoul, deuxième ville du pays, où ils ont mis la main sur le matériel neuf abandonné par l’armée irakienne en déroute.

L’EIIL serait ainsi maître de l’Ouest irakien et du Nord-Est syrien, se dotant d’une véritable entité géographique, riche en pétrole et administrée par la charia. Un paradis pour le terrorisme international, à l’image de ce qu’était l’Afghanistan sous les Talibans.

L’Irak est divisé en trois

Si Bagdad tombe aux mains de l’EIIL ou devient un champ de bataille communautaire, le pays sera divisé en trois régions hostiles :

  • l’Ouest sunnite, sous le contrôle de l’EIIL et qui pourrait donc se transformer en véritable « jihadistan« ,
  • les Kurdes au nord, dont la Peshmerga, l’armée de la province autonome du Kurdistan irakien, s’est déployée hors de ses frontières et a notamment pris possession de Kirkouk, une importante ville pétrolière et centre culturel kurde,
  • enfin la majorité chiite et les restes de l’armée et du gouvernement irakien au Sud.

Refugies_Kurdistan_CC_Flickr_Béatrice Dillies au Kurdistan

La dislocation de l’Irak entraîne un séisme économique, humanitaire et religieux

La fin de l’Irak aurait des répercussions internationales dramatiques. Alors que le pays se dispute la place de deuxième producteur mondial de pétrole avec l’Iran, l’arrêt de la production ou sa récupération par les jihadistes pourrait entraîner une hausse considérable des prix et impacterait l’ensemble des économies nationales.

Comme en Syrie, la guerre pourrait provoquer des exodes de populations massives dans un pays qui compte 36 millions d’habitants. L’ONU estime qu’un demi-million d’Irakiens a déjà quitté Mossoul, venant s’ajouter à l’autre demi-million qui avait fui l’avancée des jihadistes dans l’Ouest du pays.

Enfin, le Moyen-Orient est une poudrière religieuse entre l’Iran et l’Irak chiite et les Alaouites fidèles à Bachar el-Assad d’un côté et les pays sunnites comme l’Arabie Saoudite, le Qatar ou la Jordanie de l’autre. Les exactions religieuses pourraient entraîner un conflit bien plus grave alors qu’Iran et Arabie Saoudite, deux ennemis jurés, s’affrontaient déjà indirectement en Syrie.

Crédit Photo : Zoriah

Les drones ne servent malheureusement pas qu’à faire de magnifiques vidéos ou des selfies innocents ! La société sud-africaine Desert Wolf vient de dévoiler l’un des premiers drones anti-émeute. Appelé le  » Skunk Riot Control Copter », il est équipé de plusieurs caméras et pistolets de paintball qui devront permettre à ses opérateurs de surveiller les manifestations et d’intervenir en cas de débordement.

Les armes du drone peuvent tirer des billes de peinture classiques afin de marquer et repérer plus facilement les manifestants et des billes d’air soft ou des capsules contenant du gaz lacrymogène pour les disperser. Le coût d’un drone, de ses accessoires et de sa station de commande au sol s’élève à 46 000 dollars.

Les drones devraient être testés pour la première fois en situation réelle d’ici à la fin du mois en Afrique du Sud où des grèves durent depuis cinq mois dans l’industrie minière. La semaine dernière, un mineur gréviste avait été tué à la machette et cinq autres blessés… L’arrivée de ces drones sonne comme un argument supplémentaire en faveur de la reprise du travail.

Crédit Photo : Desert Wolf

Ce cinquième jour marque l’entrée dans la compétition des deux derniers groupes et donc la fin de cette présentation de la face de poule pour Snackable.

Nous terminerons donc aujourd’hui avec le Groupe H de la Belgique, de la Russie, de l’Algérie et de la Corée du Sud. Sans tête d’affiche, ce groupe promet d’être le plus indécis. La Belgique est équipe séduisante sur le papier avec Courtois, Kompany ou Hazard, qui sont parmi les meilleurs joueurs au monde à leur poste, auxquels ils faut ajouter Alderweireld, Vermaelen, Defour, Fellaini, Lukaku ou Mertens, tous titulaires dans les plus grands clubs européens. On aura également un oeil sur le jeune prodige de 19 ans Adnan Januzaj qui disutait cette année sa première saison avec Manchester United.

La Russie de Fabio Capello arrive elle forte d’une première place dans son groupe de qualification devant le Portugal et de joueurs de bons niveaux habitués aux compétitions des clubs européens. Mais comme la Belgique, les Russes ont déjà fait preuve d’inconstance par le passé : défaites face au Japon et la Colombie en match amical pour les premiers, élimination dès la phase de poule lors de l’Euro 2012 pour les seconds malgré un groupe en apparence faible.

La Corée du Sud, avec une demie-finale en 2002, semble être l’équipe la plus habituée à cette compétition avec huit participations consécutives. Les Coréens essaieront de sortir des poules, comme il y a quatre ans, mais ils laissent une impression mitigée après avoir été devancé par l’Iran lors des qualifications asiatiques.

L’Algérie dispute elle sa quatrième compétition après celles de 1982, 1986 et de 2010. En Afrique du Sud, El Khadra ( la verte ) n’avait pas marqué le moindre but et elle n’a pas non plus remporté le moindre match lors de la dernière CAN. La sélection algérienne, grâce à quelques talents comme Feghouli, Taïder et Slimani, est toutefois présentée comme une équipe difficile à manœuvrer.

Si la somme des individualités peut tromper, la sélection Belge devrait logiquement se qualifier. La Russie et la Corée du Sud devraient batailler pour la seconde place mais l’Algérie pourrait également avoir sa chance dans un groupe très disputé.

Crédit Photo : Erik Drost

Ce cinquième jour marque l’entrée dans la compétition des deux derniers groupes et donc la fin de cette présentation de la face de poule pour Snackable.

Aujourd’hui nous allons nous intéresser au Groupe G, désigné comme le groupe de la mort du fait de la présence de deux candidats au titre, l’Allemagne et le Portugal, ainsi que du Ghana et des Etats-Unis, deux sélections qui s’étaient qualifiées en 8e lors de la dernière édition.

L’opposition entre l’Allemagne et le Portugal, respectivement deuxième et quatrième nation au classement FIFA, promet l’un des plus beaux matchs de cette phase de poule. L’Allemagne est comme toujours  l’un des grands favoris de la compétition : finaliste en 2002, troisième en 2006 et 2010, elle aura à cœur de briser la malédiction alors qu’elle a également terminé deuxième de l’Euro 2008 et troisième de l’Euro 2012.

La sélection de Joachim Löw peut s’appuyer sur une jeune génération dorée composée de Götze (21 ans), Schürrle (23 ans), Kroos et Müller (24 ans), ce dernier confirmant année après année son statut de meilleur espoir du dernier mondial. Ces perles offensives seront encadrées par des joueurs d’expériences comme Lahm, Schweinsteiger, Neuer, Podolski, Khedira, Özil ou Klose. Reste à connaitre l’état de forme de ces trois derniers, alors que la Mannschaft n’a pour l’instant pas été épargnée par les blessures (Badstuber, frères Bender, Gündogan, Reus…).

Müller_CC_Flickr_LizNN7

Le Portugal, emmené par le ballon d’or Cristiano Ronaldo, qui affirme être à 100% malgré une récente blessure, Pepe ou encore le monégasque Mouthino dispose également de sérieux arguments pour sortir de cette poule. Lors de l’Euro 2012, ils étaient déjà confrontés au groupe de la mort en compagnie de l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark avant de se hisser dans le dernier carré de la compétition.

Le Ghana sera également attendu après être passé près de devenir la première équipe africaine qualifiée pour les demies en 2010 à cause d’une main volontaire de l’Uruguayen Luis Suarez. Les frères Ayew, Kwadwo Asamoah, Michael Essien, Kevin-Prince Boateng et surtout Asamoah Gyan, qui avait alors raté le penalty qualificatif, essaieront à nouveau de marquer l’histoire.

Les Etats-Unis, éliminés par le Ghana en huitième de finale il y a quatre ans devraient à nouveau constituer une opposition sérieuse pour leurs concurrents. Mais il faudra plus que l’american spirit aux hommes de Jürgen Klinsmann, privés de la star Landon Donovan, pour sortir de ce groupe.

Crédit Photo : CC / Flickr / Ludovic Péron & LizNN7

Quatrième jour de compétition et Snackable continue son tour d’horizon des groupes de la Coupe du monde.

Comme le groupe E de la France, le groupe F de l’Argentine, la Bosnie, le Nigéria et l’Iran débute aujourd’hui. Les Argentins et leur armada offensive (Messi, Aguero, Lavezzi, Di Maria, Higuain…) dispose, comme la France, d’un des groupes en apparence les plus faibles de la compétition. Premiers des qualifications sud-américaines, ils auront à cœur d’aller cette fois plus loin que les quarts de finale qu’ils n’ont plus dépassés depuis 1990 et leur défaite en finale contre l’Allemagne.

Leo Messi aura une occasion de rebondir après une saison plutôt terne : pour la première fois depuis cinq ans, il n’a gagné aucun titre !

Comme en 2010, il retrouve dans son groupe le Nigéria qui devrait disputer la second ticket de cette poule à la Bosnie. Les deux équipes ont réalisé un parcours encourageant en qualification où ils ont terminé en tête de leur groupe. Avantage toutefois à la Bosnie, quatrième meilleure attaque de la zone UEFA derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Angleterre grâce notamment à son buteur de classe mondiale Edin Dzeko.

L’Iran ne devrait pas peser dans cette poule malgré la présence sur le banc de Carlos Queiroz, quart de finaliste avec le Portugal en 2010.

Crédit Photo : Joscarfas

Quatrième jour de compétition et Snackable continue son tour d’horizon des groupes de la Coupe du monde.

Aujourd’hui c’est la France qui débute sa compétition contre le Honduras, dans un groupe E qui compte aussi la Suisse et l’Equateur. Comme souvent, la France semble avoir toutes les cartes en main. La sélection de Didier Deschamps, malgré les forfaits de Ribéry, Grenier et Mandanda, offre tout de même un visage séduisant : une attaque menée par Benzema et Giroud et alimentée par Valbuena et Griezmann ; l’un des meilleurs milieux de la compétition avec Cabaye, Matuidi et surtout Pogba, joueur le plus cher de cette équipe ; une défense jeune mais talentueuse composée de Varane ou Sakho et encadrée par les expérimentés Evra et Sagna.

Les Bleus ont fait le plein de confiance contre la Jamaïque (8-0) lors de leur dernier match de préparation et ont jusqu’à présent fait preuve de caractère, en se qualifiant en barrage contre l’Ukraine (3-0) après un premier match perdu (2-0). Une défaite que les Bleus, alors proches de rester à la maison malgré leur statut de favoris, devront garder en tête au moment d’affronter le Honduras.

Ce premier match semble le plus abordable, face à une sélection emmenée par les frères Palacios qu’il ne faut pas sous-estimer. La Suisse et l’Equateur devraient eux s’affronter pour la seconde place qualificative. La « Nati » coachée par Ottmar Hitzfeld est une habituée des grandes compétitions internationales. Il y a quatre ans, elle s’était offerte l’Espagne pour son premier match. Cette année, elle a terminé première invaincue de son groupe de qualification… L’Equateur pour sa part pourrait être la bonne surprise de ce groupe : les Sud-Américains ont tenu en échec les Pays-Bas et l’Angleterre en match de préparation.

Si les Bleus terminent à la première place de ce Groupe E, ils auront toutes les chances d’éviter l’Argentine en 8e de finale et d’affronter le deuxième du groupe F, la Bosnie ou le Nigéria.

Crédit Photo : eser.karadag