Coupe du monde : groupe C, les éléphants, ça trompent énormément

Coupe du monde : groupe C, les éléphants, ça trompent énormément

Snackable continue à faire le point sur l’issue de cette première phase de la Coupe du monde. Hier se jouaient les matchs décisifs pour la qualification dans le Groupe C, un groupe promis à la Colombie et la Côte d’Ivoire mais qui fut riche en retournements de situation.

Pas du côté de la Colombie, qui a brillé malgré l’absence de Falcao. Invaincus, les coéquipiers de James Rodriguez se sont promenés contre le Japon (4-1) lors de cette dernière journée, après avoir corrigé la Grèce (3-0) et fait un match solide contre la Côte d’Ivoire (2-1). Ils affronteront l’Uruguay dans un huitième de finale très prometteurs.

La surprise vient de la Grèce, victorieuse hier soir de la Côte d’Ivoire (2-1). À l’instar du Japon, on ne voyait pas les Grecs sortir de cette poule pour affronter le Costa Rica en 8e. Défaites face aux favoris dès la première journée, les deux équipes s’étaient ensuite neutralisées 0-0. Mais il suffisait d’une victoire pour que la sélection grecque se qualifie au détriment des Éléphants ivoiriens, sauf victoire du Japon face à la Colombie.

GC

 

 

La Grèce mérite sa qualification avec une équipe bien en place derrière et bien huilée collectivement, capable de remonter la balle vite et bien. Mais s’ils se sont montrés dangereux de loin, avec deux frappes sur la barre, leurs deux seuls buts de la compétition ont sanctionné – par Samaris et Samaras, qui dansaient le sirtaki à la fin du match – deux fautes grossières de la défense ivoirienne.

Déjà prise de vitesse face à la Colombie, elle est le gros point faible de la Côte d’Ivoire pendant ce mondial. Comme en 2006 et en 2010, les coéquipiers de Didier Drogba sont éliminés dès la phase de poule alors qu’ils avaient le potentiel offensif pour aller loin dans cette compétition avec Gervinho, Kalou, Yaya Touré ou même le latéral droit Serge Aurier. Mais les Éléphants ont manqué de qualités collectives pour concrétiser les nombreuses et souvent splendides percées de ses attaquants, et de sens tactique une fois l’égalisation, et donc la qualification, obtenue.

L’image de Yaya Touré, le plus expérimenté des Ivoiriens puisqu’il a disputé leurs neuf et uniques matchs de Coupe du monde depuis 2006, en train d’attaquer dans les dernières secondes est significative. Idem pour Serge Aurier, qui presse la défense grecque après l’occasion de Yaya Touré au lieu de se replier alors que l’action qui mène au penalty grec à la 91e part du côté droit.

S’ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, l’élimination des Ivoiriens, comme celle de l’Italie dans le Groupe D, laisse un sentiment d’énorme gâchis.

Crédit Photo : Getty image & Fifa

 

Journaliste, diplômé en économie et en histoire, j'ai fait mes classes au service sport du quotidien La Marseillaise avant de tomber dans le Web et l'actualité du numérique. Avec Snackable, je vais essayer de vous faire partager ce qui me passionne ou m'interpelle.

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