Les images Google Earth ne fonctionnent apparemment pas si vous consultez cet article sur mobile, désolé pour ça.

La Terre a bien changé en 30 ans. Google Earth s’est amusé à réunir des images satellites qui montrent l’évolution de quelques lieux emblématiques depuis 1984.

Au Brésil, la déforestation a augmenté de 30% en 2013, année où 6000 kilomètres carrés ont été coupés selon les relevés satellites. Il y a dix ans, c’est 30 000 kilomètres carrés qui étaient déboisés.

La mer d’Aral a quasiment disparu, remplacée par un désert de sel et de sable. Alors que l’assèchement devient significatif à partir des années 1960, la mer se sépare en deux en 1989.  En 2005, le Kazakhstan décide de construire un barrage pour préserver la « Petite mer » du nord. Entre 1960 et 2011, la superficie maximale de la mer est passée de 66500 à 13900 kilomètres carrés.

En parallèle de ces événements aux conséquences écologiques désastreuses, on a vu des zones désertiques prendre vie par l’action de l’homme.

C’est le cas à Las Vegas, dans le désert de Mojave, au Nevada, où la population de la ville a été plus que multipliée par trois en trente ans pour atteindre 600 000 habitants. L’agglomération regroupe 2 millions de personnes sur 67500 kilomètres carrés. Si Las Vegas est confronté à la sécheresse et doit lutter pour la préservation de ses ressources en eau, le désert de Mojave est aujourd’hui le premier lieu de production d’électricité éolienne au monde.

À Dubaï, la capitale économique des Emirats Arabes Unis, la population de l’agglomération est passée de 370 000 en 1985 à plus de 2 millions de personnes aujourd’hui. La ville a fait des folies immobilières une vitrine pour attirer les touristes. Des projets comme la tour Burj Khalifa, plus haute construction humaine, ou les îles artificielles Palm Islands ou The World en sont les exemples les plus célèbres, mais Dubaï abrite ou abritera bientôt le plus haut hôtel du monde, le plus grand, le plus grand centre commercial, etc.

Enfin, dernier exemple en Arabie Saoudite, où les cultures de blé ont fleuri grâce à la volonté du royaume d’être autosuffisant. Pari gagné, mais le blé d’Arabie Saoudite est quatre fois plus cher à produire que ses concurrents. Intenable à partir de 2008 est la crise financière, qui oblige le pays à remplacer peu à peu le blé par le riz. Aujourd’hui, l’Arabie importe la majorité de ses besoins.

Crédit photo : Stew Dean

Journaliste, diplômé en économie et en histoire, j'ai fait mes classes au service sport du quotidien La Marseillaise avant de tomber dans le Web et l'actualité du numérique. Avec Snackable, je vais essayer de vous faire partager ce qui me passionne ou m'interpelle.

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