Avec un niveau proche de celui d'un enfant de sept ans ?

Mark Zuckerberg parle-t-il couramment le mandarin ? C’est ce qu’une grande majorité des médias découvre ce matin après la publication d’une vidéo montrant le créateur de Facebook donner une conférence à l’université chinoise Tsinghua, à Pékin, où il occupe désormais un siège au conseil d’administration.

Pendant une demi-heure, il a répondu seul aux questions du conférencier, se permettant même quelques blagues. L’assistance éclate de rire à plusieurs reprises, preuve que l’offensive de charme du milliardaire américain en direction de la Chine, un marché appétissant auquel les firmes occidentales aimeraient goûter, est un succès.

 

Bien que son réseau social soit interdit en Chine, Facebook collabore en effet avec de nombreuses entreprises locales qui cherchent à faire de la publicité en Occident. Travailler son image auprès de l’opinion publique est un moyen de prendre l’avantage sur la concurrence.

Zuckerberg a ainsi évoqué son envie de découvrir la culture chinoise et son apprentissage du mandarin comme un moyen d’y arriver. Il a aussi parlé de sa couleur favorite (bleu Facebook, alors qu’il est daltonien), de sa femme, Priscilla Chan, dont la famille est originaire du pays ou encore de sa philosophie du business. Sans oublier de faire l’éloge de l’innovation chinoise.

Sa prestation n’a pas pour autant séduit tous les observateursle blog Foreign Policy trouve le niveau de mandarin et la prononciation de Mark Zuckerberg dignes d’un enfant de sept ans qui parle la bouche pleine. Son accent américain serait également incompréhensible pour la plupart du public. Tout en reconnaissant les mérites de Zuckerberg, le blog avance que les auditeurs sont enthousiastes car ils respectent son effort et sa notoriété.

Mark Zuckerberg, qui a dû repasser à l’anglais au moment des questions du public, reste bon joueur, affirmant même que sa femme dit qu’il est aussi mauvais en anglais qu’en chinois.

Crédit photo : Cyril Attias

Journaliste, diplômé en économie et en histoire, j'ai fait mes classes au service sport du quotidien La Marseillaise avant de tomber dans le Web et l'actualité du numérique. Avec Snackable, je vais essayer de vous faire partager ce qui me passionne ou m'interpelle.

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